L’image : Bien sûr pour comprendre la référence, il faut ou avoir lu la nouvelle la sentinelle de Arthur C. Clarke, ou avoir vu le chef-d’oeuvre de Stanley Kubrick : 2001, a space odyssey. Au-delà du clin d’oeil, ce monolithe noir, intru étrange d’un terrain que l’on suppose celui d’un chantier, excite notre imagination : qu’y-a-t-il derrière ce linceul obscure ? Les romantiques y sentiront une statue, les pragmatiques peut-être un lampadaire, les greco-latinistes une boîte de pandore prête à déverser son fiel et ses humeurs sur le monde. En attendant, nous sommes collés à l’image et son sous-texte, une réussite donc….
L’auteur : Michael Steindel né en 1978 à Tel Katzir en Israel, vit et travaille aujourd’hui à Berlin. Nous sommes tombés sur cette petite merveille au hasard d’une exploration poussée dans les arcanes d’instagram… L’image est issue de la série Sodden glory qui regroupent de semblables clins d’oeil urbains du (nous supposons) ancien Berlin-Est. Nous vous conseillons par ailleurs, du même auteur, les séries better life possible et surtout sécurity qui est consacrée aux vigiles et agents de security de pays menacés par le terrorisme. Pour retrouver le travail du photographe voici son site : cliquez ici
À noter : Si 2001 se veut le plus réaliste possible, un grand mystère demeure : la signification exacte du monolithe noir. A l’origine, celui-ci devait d’ailleurs être composé d’un écran transparent sur lequel apparaissait des images destinées aux singes pour leur apprendre notamment à faire du feu. Jugée trop naïve selon Kubrick, cette piste fut abandonnée.